Paradis fin de règne
Alyssa Tzavaras
- Théâtre
Paradis fin de règne est un conte contemporain. C’est le récit de fantasmes et d’ambitions, de cauchemars et de désillusions. Une fête macabre, pour célébrer le vivant.
Le Paradis est un théâtre mis à l’arrêt. Dans l’atelier de construction de décors de celui-ci, divers personnages attendent la reprise des répétitions autour d’une variation de Caligula d’Albert Camus. Celles-ci ont été suspendues depuis un certain temps car l’acteur principal a mystérieusement disparu. L’arrivée imminente d’un homme du ministère réveille les personnages de leur torpeur : ils doivent lui présenter leur pièce… Petit à petit, le temps se dilate, les conflits naissent et le jeune metteur en scène se prend pour Caligula. Il brouille la fiction au point de ne plus distinguer le vrai du faux, de nous faire passer des rêves à la réalité, de l’empire romain à notre époque actuelle.
Paradis fin de règne parle de la soif de pouvoir et comment les hommes cherchent à l’atteindre, inlassablement, à travers les différentes époques. Entre comédie noire et épopée fantasque, Alyssa Tzavaras interroge également les affres de la création artistique – pour que la quête de l’idéal n’ait de cesse de nous faire rire et nous surprendre.
AUTOUR DU SPECTACLE
Samedi 18.03, après la représentation :
Concert de Sarah Espour (comédienne dans le spectacle, mais aussi chanteuse et musicienne)
C’est dans sa chambre, à Bruxelles, devant son poster de Mulholland Drive que Sarah Espour commence ses premières explorations musicales, avec l’aide de son ordinateur et de sa chaine HI-FI en bakélite d’où elle écoute ses vinyles favoris : Chromatics, Laurie Anderson, Björk…
Avec des influences issues de la performance et des scènes expérimentales, elle délivre une pop alternative aux sonorités aériennes et au lyrisme brutal. Les récits circulent à travers le chant, les images et les mots, sur fond de synthétiseurs. Elle partage sa vision de la transgression, de l’émancipation par la violence, celle que l’on reçoit et que l’on transmet ensuite aux autres et à soi.
Sarah Espour multiplie les expériences artistiques dans la musique et le théâtre. À l’automne dernier, elle assure les premières parties de LEONIE PERNET au Botanique, de TRISTAN à L’Ancienne Belgique, ou encore celles de Brendan Perry (DEAD CAN DANCE ) et KAZU (BLONDE REDHEAD). Elle présente son premier spectacle musical « Les Dévorantes » au Festival Impatience à Paris en décembre 2022.
Mercredi 22.03, après la représentation :
Rencontre organisée par le Centre des Écritures Dramatiques, avec Alyssa Tzavaras, Martine Wijckaert et Ludovic Drouet, autour du spectacle et des questions d’écriture théâtrale.
Le Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles est un lieu d’accompagnement. Il accompagne les auteur·rices de théâtre dans leur processus d’écriture, ainsi que dans la circulation et la promotion de leurs oeuvres. L’essentiel de son travail est un travail de l’ombre, durant la période d’écriture : accueil à la résidence de Mariemont, relectures, retours dramaturgiques (via notamment les Chambres d’échos), lectures privées avec comédien·nes, etc.
À partir de 16 ans.
Jeu Charlie Degotte, Stéphane Diskus, Ludovic Drouet, Bernard Graczyk remplacé par Didier de Neck, Sarah Espour, Anthony Ruotte, Lionel Ueberschlag, Martine Wijckaert et le chien Chico
Conception et mise en scène Alyssa Tzavaras
Assistanat à la mise en scène Henri Beugnet
Scénographie Clément Losson
Création lumières Lionel Ueberschlag
Création sonore Stéphane Diskus
Création costumes Zoé Pétrignet
Une production d’Alyssa Tzavaras, en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs, [e]utopia/Armel Roussel, La Coop asbl et Shelter Prod | Une production déléguée du Théâtre Les Tanneurs | Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service du théâtre, Taxshelter.be, ING et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge | Avec le soutien de la CAPT, de la SACD, de La Roseraie et du Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles.
Visuels © Alice Piemme / AML