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Histoire de l’imposture

Cie Mossoux-Bonté
Un groupe de danseurs·euses costumés sautent en l'air sur scène. Un groupe de danseurs·euses costumés sautent en l'air sur scène. Tickets
06 – 07.02.2026
Histoire de l’imposture
Cie Mossoux-Bonté
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Cinq figures excentriques s’exposent dans un déploiement de postures empruntées aux codes sociaux comme à nos délires intimes, jusqu’à ce que le tout dégénère en une sarabande survitaminée, leur permettant enfin de faire tomber le masque des apparences.

« Tout navigue sous de faux pavillons », disait Kafka. Les « personnages » du spectacle sont les premiers à en témoigner… Et à ironiser sur la parfaite adaptation à l’artifice des postures sociales, des jeux de rôles, des normes conformistes qui nous façonnent et nous coulent dans des personnalités d’emprunt. Le temps ne fait rien à l’affaire et toute l’histoire est recyclable dans notre monde des apparences et des vérités formatées.

Le spectacle évoque aussi le sentiment de ne pas être entier dans ses intentions et ses désirs, de ne pas faire corps avec soi, de se sentir constamment divisé, de ne jamais trouver sa place dans le monde… Comment s’en échapper ? Comment jaillir hors du semblant, du faux, de l’emprunté ? Peut-être en se laissant posséder et emporter par la sauvagerie d’une énergie qui libère les « personnages » de ce qui n’est qu’une comédie humaine.

L’histoire du théâtre est friande de la question de l’imposture, du paraître et de l’illusion. Cette question est ancrée dans son ADN, comme dans notre monde. Comme dirait Shakespeare : « Le monde entier est un théâtre. Et tous, hommes et femmes n’y sont que des acteurs. » Avec Histoire de l’imposture créé en 2013, la Cie Mossoux-Bonté interroge cette notion avec malice, baroque et distance humoristique, à travers différents tableaux millimétrés, mêlant jardin d’éden, shooting photos, défilé ou encore music-hall. De postures en attitudes figées, de redémarrages en successions affolées, le tout dégénère en un sabbat carnavalesque où la musique est de plus en plus saccadée, où la fragmentation s’accélère en même temps que se défait l’imposture. Tôt ou tard, les masques tombent.

Une femme et un homme s'embrassent sur scène avec une lumière rouge qui les enveloppe.
Les danseurs·euses rigolent sur scène.
Quatre danseurs·euses se tiennent sur scène penchés vers la droite avec un homme face à elleux qui tient ses bras parallèles à son corps.
Deux femmes se tiennent debout sur scène avec un homme qui passe sa tête entre les deux avec la tête au niveau de leur hanche. La femme de gauche porte une robe bustier verte et se tient la tête en l'air. La femme de droite porte une robe bustier mauve et se tient la tête vers la femme de gauche.

© Thibault Gregoire

Infos pratiques

Grande salle

À partir de 16 ans

Distribution

Conception Patrick Bonté
Mise en scène et chorégraphie Patrick Bonté
En collaboration avec Nicole Mossoux
Interprétation Sébastien Jacobs, Frauke Mariën, Maxence Rey, Marco Torrice, Éléonore Valère-Lachky
Musique et régie son Thomas Turine
Lumière Patrick Bonté
Costumes Colette Huchard, assistée de Patty Eggerickx
Maquillage Véronique Lacroix
Coiffure Fyl Sangdor
Scénographie Didier Payen
Réalisation des costumes Isabelle Airaud, Nalan Kosar, Catriona Petty (stagiaires Marie Dohet, Pauline Miguet)
Construction du décor Olivier Waterkeyn, Max La Roche
Peinture du décor Eugénie Obolenski
Couture du décor Sylvie Tevenard
Régie lumière David Jans
Assistanat Céline Ohrel
Régie lumière Hugues Girard
Direction technique Jean-Jacques Deneumoustier

Crédits

Une production de la Compagnie Mossoux-Bonté, en coproduction avec Charleroi Danses – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Rose des Vents – Scène nationale Lille Métropole, Villeneuve d’Ascq et le Théâtre Paul Eluard – Scène conventionnée, Bezons (France) | Avec le soutien du Théâtre Varia, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse, de Wallonie-Bruxelles International et de la COCOF

Autour du spectacle

Vendredi 6 février, à 19h15 (entrée libre) :

Projection à la salle l’Envers de Rien de réel, un film de la Cie Mossoux-Bonté (durée : 24′) et son making-of (durée : 12′). À présent que la Russie s’est débarrassée de l’URSS, la Première Secrétaire du Parti de Krasnoiarsk-26 (Sibérie Orientale) prend la parole après des années d’hésitation.

Les 40 ans de la Cie Mossoux-Bonté

Pour fêter les 40 ans de la Cie Mossoux-Bonté, nous reprenons deux de leurs spectacles : Whispers créé en 2015 et Histoire de l’imposture créé en 2013. Retrouvez toutes les dates de représentations prévues pour les 40 ans de la Cie Mossoux-Bonté à Bruxelles et en Wallonie sur mossoux-bonte.be

Revue de presse

Un spectacle botticellien, tiepolesque, beau et canaille pour dire l’imposture.

Jo Dekmine, LE THÉÂTRE DANSÉ, EN TROMPE-L’OEIL
01 janvier 2015

Le jeu des interprètes, la mise en scène, la lumière et la musique confèrent à cette pièce une puissance et une élégance et en font une référence qui a traversé les années sans la moindre altération.

Didier Béclard, DEMANDEZ LE PROGRAMME

L’entrée de personnages en costumes du XVIème siècle a de quoi surprendre, et ça nous emporte d’emblée dans un univers de conte drolatique d’où sort pourtant, indéniablement, une poésie imprévue.

Agnès Izrine, LA TERRASSE
23 juin 2019