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Du temps où ma mère racontait

Ali Chahrour
On voit les acteurs, danseurs, chanteurs et musiciens. Deux d'entre eux sont couchés au sol. Ils sont proches les uns des autres. On voit les acteurs, danseurs, chanteurs et musiciens. Deux d'entre eux sont couchés au sol. Ils sont proches les uns des autres. Tickets
10 – 11.10.2023
Du temps où ma mère racontait
Ali Chahrour
  • Danse
  • Musique
  • Performance
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"Du temps où ma Mère racontait" s’ancre dans des récits intimes et sincères, à travers lesquels se dessine le Liban actuel, sensible et déchiré. Au moyen du geste, des mots et du chant, Ali Chahrour raconte des histoires de mères emblématiques et de leurs familles, certaines égarées, d’autres disparues.

Le spectacle se compose de trois niveaux d’histoires et de références. En filigrane, il y a un pan de l’histoire personnelle d’Ali Chahrour, ou plus précisément celle de sa tante, Fatmeh, qui n’a eu de cesse, jusqu’à sa mort, de chercher son fils Hassan disparu en Syrie depuis 2015. Sur scène, un deuxième récit, tout aussi réel et actuel : celui d’une autre mère, Leila, qui essaie de protéger son fils, Abbas. Il se rêvait combattant et martyr. Elle va tout faire pour l’en empêcher. Ensemble, mère et fils dansent aujourd’hui sur les plateaux de théâtre. Le troisième niveau de narration relate des événements tragiques, politiques et sociaux qui ont trait à la mémoire collective.

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Ces tragédies familiales sont bravées par des mères, dans leur corps et leur voix. Porteuses d’histoires, ces héroïnes de l’ordinaire laissent leur tendresse et l’intensité de leur attachement maternel traverser leur corps et prendre voix. Sur la scène, elles mettent au monde des portraits de familles bouleversants où restera chez chacun·e l’infinie beauté du lien. Raconter ces histoires permet la survie de leurs mémoires. Elles dansent, racontent, chantent pour subsister.

Ali Chahrour, l’actrice syrienne Hala Omran et les musiciens du groupe Two or The Dragon viennent compléter le tableau par la danse, les mots et la musique. Celle-ci, parfois abstraite, parfois brute, emprunte autant à la culture folklorique arabe qu’aux sonorités urbaines. Mouvements, chants, paroles et musique forment une gestuelle et proposent aux générations de faire autant union que sécession, à l’image de la puissance de l’amour et de la protection maternelle. Dansons les histoires et les victoires intimes de nos Mères !

Un musicien à l'avant plan, l'actrice Hala Omran et le danseur et chorégraphe Ali Chahrour à l'arrière plan.
Leila Chahrour danse à l'avant-plan
Un musicien et Leila Chahrour à l'avant plan, l'actrice Hala Omran et le danseur et chorégraphe Ali Chahrour à l'arrière plan.
On voit les acteurs, danseurs, chanteurs et musiciens. Deux d'entre eux sont couchés au sol. Ils sont proches les uns des autres.
Leila Chahrour crie en écartant les cheveux de l'actrice syrienne Hala Omran qui est assise par terre
Leila Chahrour crie en écartant les cheveux de l'actrice syrienne Hala Omran qui est assise par terre

LIBAN

En arabe surtitré en français et en anglais.

À partir de 16 ans.

Chorégraphie et mise en scène Ali Chahrour
Interprétation Hala Omran, Leila Chahrour, Abbas Al-Mawla, Ali Hout, Abed Kobeissy, Ali Chahrour
Musique Ali Hout & Abed Kobeissy de Two or The Dragon
Assistanat à la mise en scène Chadi Aoun
Direction de production Chadi Aoun, Christel Salem
Scénographie Guillaume Tesson, Ali Chahrour
Conception lumière et direction technique Guillaume Tesson
Conception sonore Woody Naufal, Benoit Rave
Photo de l’affiche Myriam Boulos
Typographie Khajak Apelian
Mise en page Chadi Aoun
Rédaction Isabelle Aoun

Une production d’Ali Chahrour, en coproduction avec le Théâtre Zoukak, Arab Fund for Arts and Culture ”AFAC”, the Arab Arts Focus avec Stiftelsen, Studio Emad Eddin & Fondation Ford, Napoli Teatro festival, Saadallah & Lubna Khalil Foundation, Kunstfest Weimar, Zurich Theater Spektakel, Mahmoud Darwish Chair/Bozar | Avec le soutien de l’Institut Français de Beyrouth, Beit el Laffe, Barzakh, KED, Mezyan, T-Marbouta, Tawlet, Eid Press et du WBI.

© Christophe Raynaud de Lage

Revue de presse

Une pièce sensible et personnelle qui s’offre à la fois comme un cri et un chant vibrant d’amour et de désolation.

Christophe Candoni, Sceneweb
22 juillet 2022

Dans un subtil enchevêtrement de chants bouleversants et de saisissants tableaux, Ali Chahrour convoque une étonnante réunion de famille.

Laurence Péan et Marie-Valentine Chadon, La Croix
25 juillet 2022

Cette ode à la famille prend bien à la gorge et suscite des émotions universelles.

Emmanuel Serafini, Inferno Magazine
22 juillet 2022

Avec délicatesse et une bienveillance inouïe, l’artiste s’empare des tragédies qui émaillent les vies des femmes de sa famille

Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L'Oeil d'Olivier
23 juillet 2022